Dans cette rubrique vous trouverez des informations sur la course à pied, le cyclisme, la natation et les sports nature enchaînant ces disciplines, comme le duathlon ou le triathlon. Des informations pour découvrir ces sports, des conseils pour débuter, des résumés et parcours de courses, mais aussi des commentaires d'ouvrages, de revues et de sites pour apprendre et progresser par soi-même.
Avril 2012, signalées par un liseré rouge à droite.
Mise à jour de liens
Novembre 2011
Nouveau rangement de la page
Modification des distances de triathlon suite aux évolutions récentes, dans la rubrique Vocabulaire
Nouveaux commentaires sur les revues
Mise à jour des liens internet et quelques ajouts
Les commentaires de course qui figuraient sur le blog ont, pour l'instant, disparu avec lui.
Février 2011
Le site du club "Rillieux Lyon Triathlon" référence sur cette page de téléchargement et streaming gratuits de nombreuses vidéos de triathlons des années 1989 à nos jours. Un régal, et une vraie source de découverte car ce sport, comme la télévision a considérablement changé en 20 ans !
J'ai modifié les parcours interactifs suite à une mise à jour du site OpenRunner. Vous pouvez dorénavant déplacer le curseur sur le profil altimétrique et le localiser sur le plan. Ce plan est toujours redimensionnable, affichable en mode carte, satellite, mixte ou relief.
Lexique de différents types d'épreuves nature, axées sur l'endurance.
Course à pied
Course de montagne, de côtes Épreuve à fort dénivelé. L'arrivée peut être au sommet, ou la course peut intégrer le retour dans la vallée. Dur pour les mollets et les quadriceps !
Cross ou cross country Course hivernale, effectuée sur un petit parcours herbeux avec de nombreuses relances. Les cross courts font de 3 à 5km, tandis que les longs font 8 à 13km. Épreuves relevées et rapides, à effectuer avec des pointes si le terrain est boueux. Pour améliorer sa PMA (Puissance maximale aérobie), et apprendre à flirter avec la "zone rouge".
10 km L'une des premières distances homologuée hors
stade, qui se court sur route et reste une habituelle première
compétition.
Ekiden Relais sur la distance du marathon. 6 équipiers se partagent les 42,195km sur un parcours de 5km comme suit : 5km, 10km, 5km, 10km, 5km, 7,195km. Sympa pour l'ambiance, ce type de course permet d'encourager les copains et de voir courir les meilleurs.
Elle et lui Épreuve effectuée par couple mixte, côte à côte ou main dans la main... A défaut d'être "en couple", permet de courir avec la gent féminine, ce qui est bien agréable.
Marathon Épreuve sur route dont la distance est normalisée depuis les JO de Londres et égale à 42,195km. Une distance mythique, bien que devenue accessible depuis les années 1970/80 avec l'amélioration technique des chaussures, et la vulgarisation des techniques d'entraînement (fractionné notamment). Toujours est-il qu'il y a les marathoniens et les autres, et que les temps de référence au marathon sont brandis comme les cicatrices au genou des écoliers : avec fierté ; ça fait mal, mais c'est bon !
Relais Course effectuée par équipe, soit en se passant un "témoin" (tape dans la main), soit avec des départs groupés et classement par ajout des temps.
Semi-marathon Épreuve sur route de 21,1km. Une épreuve qui reste accessible sans préparation spécifique, à effectuer après les "10km".
Trail
Course "nature" empruntant des chemins. Généralement les routes et portions goudronnées sont évitées, et le dénivelé ou les pentes sont importants. Convivialité, paysages jolis. Les puristes considèrent que le terme de trail ajoute à la course nature les critères suivants : longueur (plus de 30km), dénivelé, et autosuffisance (peu ou pas de ravitaillement).
100 km Nous rentrons ici dans des distances que je n'ai jamais pratiquées, ni envisagées de pratiquer. Un "cent-bornes", c'est comme un "dix bornes" sauf qu'il y en a cent ! Les meilleurs mondiaux sont souvent des gens modestes et sympathiques, qui terminent en moins de sept heures !
24 heures Une épreuve au principe simple : courir le plus grand nombre de kilomètres pendant 24 heures. Épreuve qui se déroule généralement sur un circuit court (ce qui en soi est une souffrance, parcourir tant de kilomètres pour ne pas découvrir de paysage !, mais comment faire autrement sans bloquer des routes pendant des heures et mobiliser des dizaines de personnes par coureur pour les ravitaillements ?), et qui permet de "repousser ses limites".
Cyclisme
"Route" La discipline la plus connue, grâce au (ou à cause du) Tour de France. En amateur et pour la fédération française de cyclisme (FFC), les courses sont généralement en circuit, sur des distances allant de 80 à 150km. Les critériums sont les courses en circuits de moins de 3km, généralement animées par de nombreux sprints intermédiaires. Mais il existe aussi des épreuves en ligne et contre-la-montre (chaque participant ou chaque équipe est chronométré sur un parcours effectué individuellement)
Cyclo-cross Épreuve hivernale d'une heure, sur herbe (souvent boueuse), avec beaucoup de changement de rythme. L'épreuve est parsemée d'obstacle naturels ou artificiels (planches). Nécessite puissance, rythme, technique, agilité, ... La distance est fixée en doublant le nombre de tours effectué par l'homme de tête après trente minutes.
Cyclosportive, cyclotourisme Épreuves en ligne de masse, dépassant souvent les 100km.
VTT (vélo tout terrain) Différentes épreuves existent, l'endurance et le "marathon" étant les deux principaux types d'épreuves de longue durée.
Disciplines enchaînées
Aquathlon Enchaînement natation/course à pied.
Duathlon Enchaînement course à pied/cyclisme/course à
pied. Les distances typiques (voir le site de la Fédération Française de
Triathlon) vont de 10km/40km/5km, à des distances longues
(Powerman) : 10km/150km/30km.
Multriman Epreuve sur deux jours. Samedi après-midi :
triathlon contre-la-montre ; dimanche matin :
aquathlon ; dimanche
après-midi : duathlon avec départ différé (on
cumule les temps des deux épreuves précédentes, et on part avec
l'avance acquise). L'intérêt de ce type d'épreuve est de conserver le
dynamisme des épreuves courtes distances, tout en minimisant l'impact
du drafting en cyclisme.
Raid multisports Enchaînement d'épreuves diverses (par
exemple : course à pied, course d'orientation, VTT, kayak, escalade,
tyrolienne, avec parfois des épreuves à bonus/malus de temps comme le tir à l'arc, etc.), souvent en équipe mixte.
Run and bike Épreuve par équipe de deux, avec un seul VTT dont se servent alternativement et librement les coéquipiers. Une seule restriction : ne pas être séparés de plus de 5 métres, ou passer les points de contrôle ensemble, en fonction de l'organisation.
Triathlon Enchaînement
natation/cyclisme/course à pied (notez que l'ordre est choisi de
telle sorte qu'un malaise soit de moins en moins dangereux). La philosophie de ce sport indique qu'on doit donner le meilleur de soi, sans aide extérieure. Ainsi le drafting est-il interdit sur la majorité des épreuves, notamment supérieures au distance olympique. Bien qu'encore assez confidentiel, ce sport admet déjà un circuit fédéral et plusieurs circuits privés.
l'épreuve "découverte" : 100 à 400m, 4 à 14km, 500m
à 3km.
le triathlon "sprint" : 750m, 20km, 5km.
le triathlon courte distance, ou triathlon olympique : 1500m, 40km, 10km.
le triathlon "longue distance", qui après avoir été couru sur format 4/120/30, tend vers le 3/80/20.
le circuit Ironman et sa "célèbre" finale d'Hawaï, avec sa distance 3,8/180/42,195, d'où découle le demi-Ironman ou Half : 1,9/90/21km, aussi appelé 70.3 par sa distance en miles.
Dans les années 2010, la société Tristar a créé un circuit de course au format "111" 1/100/10 et au demi-format, créé pour les "non-nageurs" selon beaucoup de triathlètes habitués aux anciens formats.
Il existe des épreuves par équipe : lors des tri-relais,
l'équipe est constituée de trois partenaires : un nageur, un cycliste,
un coureur ; alors que lors d'un triathlon par équipe, les
partenaires effectuent l'intégralité du parcours ensemble, avec obligation de rester
groupés lors des transitions (il est autorisé de ne pas attendre l'un
des partenaires, qui abandonne alors...).
X-TerraTriathlon nature : la natation s'effectue dans un environnement naturel (lac, mer, ...), le cyclisme s'effectue en VTT, et la course à pied est un trail. Les distances sont plus courtes car les efforts sont plus violents. Elles varient beaucoup en fonction de la difficulté du parcours. Une distance typique pour les pros est : 1500m natation, 30km VTT, 10km trail. Les paysages sont généralement splendides.
Conseils pour débuter
Quelques conseils pour débuter la course à pied (voir aussila
bibliographie)
Pourquoi commencer à courir ?
Vous avez décidé de courir. Il y a sûrement une raison à cela
qui, généralement, peut se résumer à "si je cours régulièrement, cela
me fera du bien". Il apparaît ainsi une notion de durée et de
régularité : la pratique régulière et durable de la course à pied, du
cyclisme, de la natation ou de toute autre activité physique est (doit
être) source de bien-être, ou ne doit pas être. La question de
l'équilibre entre pratique sportive, vies familiale et professionnelle, et plaisir est
très bien évoquée sur le site de Vincent Toumazou, coureur de longues distances.
Il faut être régulier. On dit souvent que pratiquer 2 fois par
semaine une activité permet de maintenir son niveau de forme, et qu'à
partir de 3 séances par semaine, on peut progresser. Pourtant l'envie de courir ne sera pas
toujours présente, surtout lors de la phase de découverte de cette
activité. Aussi est-il important de se trouver une motivation, une
envie, une raison de courir, qui nous permettra de "sortir les
runnings" même lorsque l'envie sera un peu moindre. Les raisons
peuvent-être multiples, et en voici quelques-unes : raisons médicales
(cholestérol, arrêt de la cigarette, prise de poids), plaisir naturel, envie de sortir dans la campagne, de se dé-stresser après le travail, de se défouler et de prendre l'air, de mieux dormir, de se maintenir en forme, de se balader avec sa femme pour discuter (ou au contraire de sortir pour ne plus avoir à l'écouter !), de rencontrer des gens sympas
qui partagent le même plaisir, d'admirer des femmes/des hommes avec des tenues moulantes et fluo, de draguer celle qui vous attire ("et oui miss, je COURS !"), d'avoir un motif pour ne pas déjeuner avec vos
collègues rabat-joie ("désolé les gars, faut'qu'j'aille courir..."),
de faire "exploser" un collègue prétentieux ("ah bon, tu n'en peux plus ?
Ah mais moi j'm'échauffais, là..."), de découvrir des paysages nouveaux au
travers des compétitions, etc.
Aimer courir : aspects physiologiques
Il y a aussi des raisons plus physiologiques pour aimer courir. Courir, par
l'oxygénation du cerveau, augmente sa capacité de concentration et de
créativité. Cela diminue la fréquence cardiaque de repos, ce qui
pourrait même allonger la durée de la vie (c'est un peu rapide comme
raisonnement, mais on trouve des références scientifiques sérieuses à
ce phénomène, par exemple dans ce
livre de R. Lehoucq). Courir améliore le système cardio-vasculaire,
le système immunitaire (sauf en cas de surentraînement), et sculpte
les muscles ! De plus, la pratique régulière de la course à
pied entraîne la sécrétion naturelle d'hormone "du plaisir", qui
renforceront votre sensation de bien-être après la course, et iront
même jusqu'à créer un "sentiment de manque" lors de l'arrêt ponctuel de
la pratique sportive (mais nous n'en sommes pas encore là).
Comment commencer à courir ?
Motivé(e) ? Bon, il "suffit" donc de chausser une paire de chaussure
faite à vos pieds, ou de
running (on en trouve de très bons modèles à 60 euros, et les promotions
montent rapidement à 50%. Optez pour des modèles qui privilégient
l'amorti et le maintien (la marque Mizuno est spécialisée), dans lesquels vous ne sentez aucun point "dur" ou douloureux). Et hop,
allez courir ! Attention, nous n'avons pas tous le même
bagage sportif et il ne s'agit pas de faire n'importe quoi. Passer 40
ans, si vous êtes sédentaire, il est conseillé d'aller rendre visite
à son médecin généraliste pour qu'il fasse un bilan de
santé. D'autre part, ces premières séances doivent être adaptées, pour
ne pas nous faire de mal, et aussi pour ne pas nous dégoûter. Elles
doivent permettre à notre corps de s'adapter, notamment au niveau musculaire,
tendineux et cardio-vasculaire. Prenons comme premier objectif de
pouvoir courir (d'ici quelques séances) 30 minutes au moins, sans
s'arrêter, et sans douleur excessive. En termes techniques, cette
demi-heure devra être courue "en endurance" (largement en aérobie), rythme qui se caractérise
par une fréquence cardiaque de réserve comprise en 60 et 80%, et une
aisance respiratoire (vous devez être capable de parler sans être
fortement essoufflé). Lorsqu'on débute, cette allure correspond à
un trot très lent, à peine plus rapide qu'une marche dynamique. Ce
trot peut donner l'impression "de perdre son temps". Pourtant, c'est à cette
allure que votre organisme va développer ses aptitudes d'oxygénation
des muscles, qui vous permettront de passer à d'autres types
d'exercices (plus ludiques, il faut bien l'avouer). Si vous allez trop
vite durant cette phase, vous générerez
une fatigue excessive, des douleurs musculaires, mais le corps ne s'adaptera pas à votre effort et n'en tirera
aucun bénéfice.
D'autre part, toujours pour laisser à votre organisme le temps de s'adapter à l'effort, il est préférable de ne pas faire de sorties deux jours consécutifs : conservez toujours un jour de repos le lendemain d'un effort.
Que faire si je n'arrive pas à courir 30 minutes en endurance ?
Ralentir et... "fractionner". L'idée est d'alterner trot (le rythme cardiaque augmente jusqu'à dépasser les 80% de FCR) et marche (le coeur descend sous les 60%), afin de passer l'essentiel de la sortie entre ces deux fréquences. Il s'agit donc d'alterner afin d'éviter un essoufflement trop important, tout en maintenant une activité suffisante. En fonction de votre niveau, vous ferez essentiellement de la marche dynamique entrecoupée de petits trots, puis vous alternerez une minute de marche avec une minute de trot, puis vous allongerez les phases de trot en réduisant la durée des phases de marche.
Notez que se maîtriser et ralentir demande un apprentissage long et permanent. Lorsque j'ai commencé à courir sérieusement il y a 4 ans, il me semblait impossible de courir sous 165 pulsations par minute (80% de FCR), ce qui est bien trop rapide. Aujourd'hui, je suis capable de courir à 50% de FCR (ce qui est un signe d'adaptations physiologiques importantes), mais aussi de faire des séances de récupération plus lentes que des personnes qui mettent moitié plus de temps à faire un 10km (signes que j'ai appris à me maîtriser pour faire les séances au bon rythme, et que ces personnes s'entraînent mal)!
Rappelons qu'il est inutile et même néfaste de forcer, d'aller trop vite, de s'"exploser". Profitez de ces allures faibles en aisances respiratoire et musculaire pour améliorer votre technique de course. Notamment, n'hésitez pas à "jouer aux petits indiens", c'est-à-dire à courir en évitant de taper du pied à chaque foulée, en faisant de moins en moins de bruit (ces chocs conduisent à des micro-traumatismes musculaires qui entraînent des douleurs notamment
dans les mollets). Enfin il est aussi possible, notamment en cas de
"sur poids", que ces séances génèrent des douleurs aux genoux,
chevilles. Dans ce cas, il me semble conseillé de commencer par une
première phase de natation ou de cyclisme, en respectant les mêmes
règles d'endurance. Les bienfaits seront comparables, sans les chocs
traumatisants à chaque foulée, puisque natation comme cyclisme sont
des sports portés. Même conseil pour perdre du poids : aller
doucement ! Le métabolisme est ainsi fait qu'on ne brûle les graisses
qu'en faisant des efforts longs (supérieurs à 30 minutes typiquement) et non intensifs, en endurance. Des
efforts supérieurs font appel à d'autres filières énergétiques, qui ne
brûlent pas de graisse ; la perte de poids (perte d'eau
essentiellement) à la fin de la séance n'est alors
que de courte durée...
Enfin, n'oubliez pas qu'il faut faire au moins 2 séances par
semaine et de préférence trois, en ne faisant jamais 2 séances sur 2
jours consécutifs (c'est la principe d'assimilation), et en évitant les semaines sans séances, qui peuvent faire perdre une grande partie du bénéfice des semaines précédentes.
Et la règle des 80 du sportif d'endurance : au moins 80% du temps d'entraînement doit être couru à des fréquences cardiaques inférieures à 80% de la FCR.
Que faire ensuite ?
Dès qu'il est possible de courir aisément 30 minutes sans s'arrêter, il faut :
varier les plaisirs et les allures. Il est bon de varier aussi les surfaces en privilégiant les chemins meubles, les lieux de course et les durées des sorties. Les intérêts sont d'éviter la monotonie et de continuer de solliciter progressivement son organisme pour qu'il progresse (ce qu'il ne fait plus pour des coureurs réguliers de longue date, même s'ils courrent 10 heures par semaine ou plus en endurance !). Pour ce faire, il est bon de déterminer les allures correspondant aux différents "rythmes physiologiques". Et comme il est dorénavant possible de courir facilement, il est temps de faire un test de terrain. Il nous faut en effet évaluer 3 paramètres personnels qui permettront ensuite de planifier les entraînements : la fréquence cardiaque de repos, la fréquence maximale atteinte en course à pied, et la Vitesse Maximale Aérobie ou VMA (c'est la vitesse maximale en km/h que vous pouvez soutenir sans dette d'oxygène. En fonction de ses aptitudes naturelles et de sa forme du moment, on maintient cette allure de quelques minutes à une douzaine de minutes). Si le VAMEVAL est probablement l'un des tests de terrain les plus fiables, le Cat-Test est plus simple à mettre en oeuvre et ne nécessite qu'un circuit étalonné et plat.
En attendant de revenir sur ces éléments, vous pouvez toujours découvrir les joies de la vitesse en introduisant des séances de 30-30 en milieu de sortie. Ceci consiste à alterner 30 secondes rapides avec 30 secondes de récupération, de 5 à 10 fois en fonction de votre niveau. Attention, les phases rapides sont sous-maximales (il ne faut pas être à fond). Et il doit être possible de courir la dernière accélération aussi vite que les précédentes, sinon c'est que vous avez commencé trop rapidement...
préparer une épreuve, par exemple un "10 kilomètres" sur route, ou toute épreuve qui vous fait envie. Encore une fois cela va maintenir l'intérêt qu'on porte à la course à pied. Ce sera également l'occasion de rencontrer d'autres coureurs, d'apprendre en les observant, de se faire conseiller...
améliorer sa technique de course. C'est un type
d'attention qui est peu exploité en amateur, à mon avis bien à
tort. Nous nous contenterons ici du minimum, en disant qu'il faut
utiliser chacune des sorties lentes pour vérifier qu'on tape peu du
pied, et qu'on a une sorte d'impression d'enroulement de la foulée
(peu applicable à faible allure, mais bon). En dehors de considération
d'économie et de vitesse, il s'agit aussi de préserver ses fibres
musculaires, et ses articulations, qui nous serviront dans nos vieux
jours !
Prenez également l'habitude de noter le contenu de vos séances (rythme, durée, sensations) sur un petit carnet dédié. La mémoire étant limitée, c'est ce carnet qui vous permettra de savoir où vous en êtes.
Un des principes de l'entraînement. L'organisme est placé dans
des conditions légèrement inhabituelles, auxquelles il réagit en
s'adaptant, en se modifiant. L'exemple de la musculation de type
puissance est assez parlant. En "soulevant de la fonte", des fibres
musculaires sont rompues. Si une phase de repos (un à deux jours) est
respectées suite à la séance, l'organisme a tendance à reformer un
plus grand nombre de fibres musculaires, ou des fibres plus
solides. Si par contre on refait trop tôt une autre séance, les fibres
n'ont pas le temps de se reformer et le gain de volume musculaire est
nul. On voit ainsi apparaître le
principe d'assimilation : pour
progresser, il faut accorder à son corps des phases de repos
adaptées.
Technique qui consiste à se placer derrière un concurrent afin de
réduire les frottements dans l'air (cyclisme, course à pied), ou dans l'eau
(natation). L'économie d'énergie peut s'élever jusqu'à 30%,
introduisant ainsi une inégalité dans l'effort, ou un sens tactique et
une technique de positionnement, selon que le drafting est considéré
comme une injustice ou comme un enrichissement de la discipline.
Elle se calcule à
partir de la fréquence de repos FCmin (fréquence minimale
accessible, en étant allongé et tranquille) et de la fréquence
maximale FCmax atteinte en pratiquant le sport considéré : FCR(ppm) = FCmin + FCR(%) x (FCmax - FCmin)/100.
Imaginons que votre FCmin soit de 50 pulsations par minute (ppm),
et que votre FCmax soit de 200ppm. Courir à 60% de FCR signifie alors
courir à : 50 + 60x(200-50)/100 = 140ppm.
Mes courses préférées
Quelques courses auxquelles j'ai eu le plaisir de participer. Belle ambiance, beau paysage, voici pourquoi elles procurent un tel plaisir :
La ronde givrée du
Sidobre (début février). Relais (4 coureurs) assez difficile en forêt du Sidobre, mais à l'organisation parfaite. Depuis 2006, tous les passages de relais se font à Castres, au chaud dans un gymnase. C'est plus agréable, cela évite les "courses de voiture" pour aller chercher le coureur suivant, ce qui correspond plus à ma vision de la course à pied. Photo individuelle et de groupe de qualité disponibles dès la fin du repas pour un prix modique.
Trail et trailhounet de Gruissan (début février). Un paysage somptueux, avec un lever de soleil au sommet de la première côte, une ambiance amicale entre concurrents, un itinéraire calme et varié.
Alençon-Médavy (dernier dimanche de mars, ou premier dimanche d'avril). Course incontournable de l'Orne. 15km sur route, avec une montée finale longue et assez difficile au milieu de la forêt d'Ecouves et d'un public en délire.
Les 10km SATUC de Toulouse (10 avril en 2008). Un parcours roulant (avec label FFA), pour établir son record personnel sur 10km.
Le raid INPG (avril-mai). Un raid multisports par équipe mixte de 5 partenaires, sur deux jours (vendredi soir à dimanche). Au programme : course à pied, VTT, kayak, course d'orientation, tir à l'arc, tyrolienne ! Ambiance sympathique, et surtout paysage magnifique. Une véritable aventure humaine ! Un bémol toutefois : l'épreuve de sélection un mois auparavant oblige à faire deux fois le déplacement.
La balade du Riquet (week-end de Pentecôte). Quatre relais par équipe de 5 coureurs (chaque coureur parcourt environ 40km), répartis sur 2 jours, le long du canal du midi. Départ à Toulouse, puis à fond vers le Sud ! Longer le Canal fournit une course rafraîchissante et hors du temps. Calme, beauté du paysage (surtout le second jour), itinéraire facile à suivre, et surtout deux jours de partage entre amis coureurs, et quelques promeneurs qui vous sourient. Réelle émotion en arrivant, toute l'équipe réunie, en haut de Béziers sur les allées Riquet. Et fiesta de folie le dimanche soir (s'il vous reste des jambes !)
Course du Cambre d'Az (juillet). Une course de montagne dont je garde un beau souvenir. 12km, mais surtout 1000m de dénivelé à monter, puis dévaler ! Avec une vue magnifique à mi-parcours, lors de quelques hectomètres sur les crêtes.
Ekiden d'Albi (1er samedi d'octobre). L'Ekiden d'Albi se déroule sur une boucle de 5km, dans le centre-ville et en nocturne. Ambiance garantie, vos coéquipiers et ceux des autres équipes vous encouragent tout au long de l'épreuve... puis vous accompagnent au verre de l'Amitié dans les cafés albigeois !
Béhobie-San Sebastien (novembre). Une course populaire (12000 inscrits, 16000 coureurs d'après l'organisation !), avec un public enthousiaste et omniprésent tout au long des 21km de route. Ici ce n'est pas le calme et la beauté du paysage que vous rechercherez (bien que San Sebastien soit très joli, avec l'arrivée identique à la Coupe du Monde cycliste). Ici vous serez poussés par un public espagnol et basque qui vous encourage du premier au dernier mètre. A faire pour l'ambiance, ou avec un dossard spécial pour le chrono (il est difficile de doubler tant le peloton est compact). Attention, les ravitaillements énergétiques sont tardifs (eau uniquement jusqu'à mi-parcours).
La sortie du Gaillac Primeur (dimanche suivant le 3e jeudi de novembre). Un relais bien sympathique parmi les coteaux du Gaillacois. Chaque année le parcours change, mais conserve sa bonne ambiance, ses dégustations de vins et son repas final. Pas de passage de témoin ici, les équipes assistent à l'arrivée de tous les relayeurs avant de donner le départ de l'étape et des relayeurs suivants, et l'ambiance n'en est que meilleure.
Tours et détours
Descriptions d'autres courses
Semi-marathon de Vincennes (commentaire à venir)
Course de la Saint Valentin (14 février 2011, Parc des Buttes Chaumont, Paris). (commentaire à venir)
Trail de Quéribus (Cucugnan) du 16 mai 2010. Un trail organisé sans publicité excessive, par une sympathique équipe de bénévoles. Un trail du sud-ouest de la France, qu'il fait bon découvrir et parcourir. 18 kilomètres variés (chemin d'exploitation, forestier, cailloux, rochers sur crête, "single" herbeux, moins d'un kilomètre de bitume). 18km variés et pentus, avec notamment une montée de 2km à 25% pour atteindre le chateau de Quéribus et un magnifique panorama, sans oublier une dernière côtelette à 2km de l'arrivée, de pourcentage comparable, qui en aura surpris et fait grimacer plus d'un. Bénévoles agréables, petit geste rappelant que le trailer doit être lui aussi respectueux de la nature, son terrain de jeux, et inscriptions bon marché complètent le paysage.
Run and bike d'Ernée (53). (7 février 2009) Deux run and bike d'environ 10 et 20km, sur un parcours varié alternant chemin, route, et "bosses" de Bi-cross. Passés les premiers 1200m du coureur, 2 et 5 boucles sont respectivement à parcourir, présentant une montée assez raide de 200m, qui se prolonge plus calmement sur la route. Exercice ludique quoiqu'exigeant et organisation très sympathique (on vous envoie même des photos par mail !), permettant de profiter malgré la boue et le froid (heureusement, il n'a pas plu). Niveau assez relevé, même si chacun est bienvenu et attendu pour la remise des prix.
Duathlon de Saint Denis sur Sarthon
Parcours 2010 :
La course à pied 1 : 4km. Parcours ici
Le vélo (4 tours de 7.6km) : Parcours ici
Course à pied 2 (2 tours de 1.3km) : Parcours ici.
10 octobre 2009 : Pour cette 3e édition, le parcours a changé de sens et légèrement évolué sur la partie cycliste. Ce duathlon sprint (3,9km, 31km en 4 boucles, 2,7km en 2 boucles) est moins dangereux et plus agréable, et le classement à chaque transition a été, cette année, très bien pris (voir le commentaire sur l'édition 2008). Ce convivial duathlon de village, limité à 60 cyclistes (individuel ou relais), accueille de plus en plus de très bons athlètes, notamment sur le relais.
11 octobre 2008 : Sur un format sprint (3,9km de course à pied, 25,5km de vélo et 2,4km de course à pied, individuel ou relais à 2) assez vallonné, une épreuve agréable. Temps magnifique et organisateurs/bénévoles sympathiques, même s'il y a eu quelques cafouillages sur le classement final. Un duathlon "de village" agréable, qui réunit des amateurs de 1ère catégorie et des vrais sportifs du dimanche, venus pour se faire plaisir et voir les copains-copines. Une course avec ses petits défauts mais surtout une grande générosité, comme on aimerait en voir plus souvent.
Références permettant de se documenter efficacement sur les sports d'endurance. Pour progresser, pour apprécier, pour mieux comprendre, pour découvrir des balades et de jolis coins, pour connaître l'actualité...
Livres sur l'entraînement, la physiologie, etc.
Autant l'avouer tout de suite, je trouve que les livres sont le meilleur moyen d'apprendre beaucoup de choses en peu de temps. Sauf si vous avez un club pédagogue à proximité, acheter ces ouvrages est un rentable investissement.
La bible du coureur ! Pour tout savoir sur les allures d'entraînement,
leur programmation et les séances spécifiques, appliquées du jeune au vétéran, à la femme ou à l'homme, du coureur de 800m au "100 bornard". Incontournable dès qu'on arrive à courir 30 minutes et qu'on veut progresser ! Pour tout coureur à pied.
L'entraînement n'est pas une science, de D. Riché (physiologiste).
Un livre sur la course à pied assez paradoxal ! L'auteur se propose de démontrer
scientifiquement que l'entraînement n'est pas une science (entendre
par là qu'il n'existe pas une méthode miracle d'entraînement, qui
ferait progresser n'importe qui à n'importe quel moment de sa vie), puis il présente une méthode d'"entraînement optimal" issue de ses travaux. Mais derrière cet apparent paradoxe et une lecture délicate pour qui n'est pas scientifique (ou mieux physiologiste !), cet ouvrage permet de prendre du recul sur l'entraînement, de mieux comprendre son processus et son optimisation. Un ouvrage à méditer, pour coureur averti.
Denis Riché contribue régulièrement à la revue Sport & vie.
Le triathlon, du débutant à l'Ironman. De B. et I. Mouthon (triathlètes).
Un ouvrage incontournable écrit par deux spécialistes du triathlon longue distance. Un livre complet, facile à lire et à utiliser, rempli de conseils pratiques et de plans d'entraînement. Tout ce que vous pourrez apprendre, en attendant de rejoindre un club, est ici ! Une petite surprise tout de même : les temps de récupération en course à pied semblent importants (voir par exemple l'ouvrage de B. Brun, ou les revues Running attitude). Pour tout triathlète.
Regards d'experts sur le triathlon, de D. Léhénaff (journaliste).
Constitué de témoignages des meilleurs triathlètes et entraîneurs mondiaux, on y découvre à la fois l'évolution et les tendances de ce sport... et différentes visions de l'entraînement ! Un livre "humain" : même à haut niveau, tout n'est pas clair et le sportif n'est pas qu'une machine à appliquer des plans d'entraînement surchargés. Pour amoureux du sport et du triathlon, ou pour triathlète avancé, qui a du recul et de l'expérience sur son entraînement mais cherche de nouvelles pistes.
Cyclisme et optimisation de la performance, de F. Grappe (Maître de conférence STAPS, conseiller de l'équipe "Française des Jeux", ...).
Une analyse scientifique et pratique des différentes variables qui sous-tendent la performance en cyclisme. Un livre assez complet sur la plupart des aspects qui touchent la préparation du cycliste moderne : physiologie, position, technique, séances-types d'entraînement, etc. Nécessite des connaissances scientifiques et sportives. Pour scientifique du sport.
Une état-de-l'art complet de ces différents domaines. Peu facile d'accès au premier abord, c'est assez intéressant et certains chapitres montrent immédiatement ce qu'ils apportent au cyclisme. L'Echelle d'Estimation Subjective de l'Intensité de l'Exercise développée par l'auteur est mise en avant mais reste exploitable. Bref, ce bouquin est une base de données énorme. Pour un scientifique de sciences non humaines, on est surpris par certaines interprétations et raisonnements (par exemple quand plusieurs modèles analytiques sont proposés pour représenter des mesures, l'auteur conclut régulièrement que c'est très difficile. Certains dispositifs sont décrit bizarrement, la mesure du taux d'humidité relative se faisant "électroniquement" (sic)). De même, certaines "preuves" sont avancées semble-t-il un peu rapidement (n'est il pas possible de montrer le contraire en prenant un autre exemple).
Saluons tout de même la quantité et la qualité du travail présenté ! Et la diversité des domaines abordés qui amènent de grands champions au sommet de leur sport. On pourra regretter l'absence de notions de nutrition, et la quasi-absence de mention du dopage.
Physiologie et méthodologie de l'entraînement, de la théorie à la pratique, de Véronique Billat.
Les premiers chapitres sont de la physiologie assez poussée mais restent accessibles. Même s'ils souffrent de quelques imprécisions sur des points mineurs (définition de la mole…!), il fait un réel effort pour rester compréhensible, et même parfois simplissime (sur les conversions d'unité par exemple). Bioénergétique, systèmes musculaire, cardiovasculaire et ventilatoire sont ainsi passés en revue, l'application à l'entraînement se limitant souvent à indiquer dans quelle mesure le système limite ou non la performance sportive. Les effets de la température (sur la performance) et de l'altitude (notamment dans le cadre de la préparation) sont alors présentés ; ils sont (enfin) beaucoup plus appliqués à la préparation physique, la consommation d'oxygène, la ventilation, et les différentes vitesses seuils étant des notions au sujet desquelles l'auteur est reconnue mondialement. C'est ici très intéressant et très poussé, même si les effets de l'entraînement en altitude semblent remis en question dans la préparation de haut niveau, alors que tous les plus grands champions l'ont adoptée. Enfin le sixième chapitre s'intéresse à l'entraînement sportif. On entre ici dans le vif du sujet, décrivant précisément comment déterminer les différents seuils d'effort (définition, description et discussion des tests pratiqués), et comment fractionner pour améliorer les vitesses seuils et leur temps de maintien. C'est complet, c'est l'état-de-l'art du domaine, c'est rigoureux et précis (sauf sur l'analyse des records du monde, mais c'est un détail).
Un livre de qualité et de pointe, mais qu'il ne faut pas prendre pour un livre de préparation physique. Il s'adresse beaucoup plus aux préparateurs et scientifiques du domaine qu'aux sportifs amateurs, tant il est difficile d'appliquer les connaissances présentées ici, notamment quand on n'a pas de matériel spécifique (ou alors il faut de solides compétences et un entraînement déjà très bien mené). De plus, l'essentiel de l'aspect préparation s'adresse à des coureurs de très haut niveau. Ceux qui pratiquent moins de 5 fois leur sport par semaine et qui ont une Vitesse Maximale Aérobie inférieure à 19km/h sont délaissés ; ils préféreront d'autres ouvrages s'ils veulent progresser.
Livres pour trouver des terrains d'entraînement, de découvertes
Collection Les Départements de France à pied®
40 topo-guides par département allant de la promenade en famille à la randonnée sportive. Bien faits, pour découvrir de nouveaux chemins pratiquables ou des coins sympas. Des balades de 5 à 20km, avec les dénivelés, les curiosités, l'historique, les difficultés... Pour découvrir un département, pour varier les terrains d'entraînement ou préparer un trail.
Pour chaque livre, 25 balades faciles (une à deux heures) mais peut-être pas familiales tout de même (mamie aura parfois du mal sur quelques passages...), qui permettent de découvrir des petits coins sympas de la région. Pour le coureur, des circuits de sortie nature agréables, et éventuellement assez courts pour être fait plusieurs fois (une fois avec guide, et une fois libre !) Un excellent moyen de profiter, et de découvrir des sites dont les locaux ne soupçonnent même pas l'existence.
Des articles faciles d'accès, des plans d'entraînements simples et efficaces (spécialement dans le numéro spécial estival), la revue pour s'initier à la course à pied. Très intéressante, même si les articles, fatalement, tendent à se répéter d'une année sur l'autre.
Une vision plus "méthodique" et plus rigoureuse du sport. Ici on parle de sport et de ses relations avec la
société, le commerce, la technique et les technologies, la médecine et le dopage, les cultures de différents pays et de différentes époques, l'évolution des performances. On décortique les relations entre le sport et le reste (la vie !) Vraiment intéressant, même si le grand nombre d'articles consacrés au dopage pourra lasser certains lecteurs.
Trail attitude. Bimestriel.
Une revue sur les trails et courses natures d'ici et du monde, qui porte l'accent sur les courses moyennement connues, et donc hors "business". Une magnifique revue aux splendides photographies, au bel esprit sain et écolo', intéressante sur les compte-rendus de course, et qui jongle entre le sain dépassement de soi et ses risques. Autant le dire, une revue qui me donne "envie de m'y remettre" et d'y choisir mes vacances de 2009 ou 2010. Les copains, si vous avez une destination de rêve, on se prépare et on y va !
VO2 magazine. Mensuel.
Ici l'accent est porté sur le plaisir de courir, et de découvrir au travers de la course des paysages magnifiques, des peuples différents. Et c'est assez réussi. Cette revue donne envie de courir, ici ou dans des contrées inconnues. Les articles techniques sont peu nombreux, alors que le site www.vo2.fr est particulièrement riche à ce sujet.
Le monde de l'ultra trail (de quarante à plusieurs centaines de kilomètres) et du raid nature au long cours. Particulièrement bien fait, avec de belles images et des photos qui font envie ou impression, des reportages assez intéressants, des fiches techniques sur les épreuves, des plans de préparation spécifique à une épreuve, des conseils pratiques pour choisir son matériel.
Mais ces épreuves nécessitent un passé de sportifs assez fourni pour pouvoir être abordées, et je me sens encore un peu tendre, avec mon petit marathon et mes micro-trails de 20 bornes...
Esprit trail. Bimestriel.
Rédigé par l'équipe de Running attitude, cette revue se spécialise sur les trails et courses natures. Plaisant, avec les reportages et photographies vivifiants du "grand large" naturel. Mais les bonnes recettes d'entraînement sont beaucoup moins efficaces ici, et ce sont surtout les courses très connues (et donc souvent plutôt commerciales) qui sont couvertes.
Jogging international. Mensuel. (Lu : n°249, juillet 2005)
Ici la course n'est qu'une activité annexe à nos vies professionnelles et familiales, pratiquée comme passe-temps. La performance importe finalement peu, et les articles visent plus à nous apprendre comment jongler entre course, enfant, surpoids, vacances, emploi du temps professionnel, etc. Une autre approche du sport.
Triathlète magazine. Mensuel.
Ce n'est pas inintéressant pour le débutant, mais comme les autres revues françaises de triathlon (sauf Trimax qui a disparu), on peine à se passionner pour les résumés de course, les essais de matériel sont un peu trop complaisants, et cela ressemble à des communiqués de la fédération ou des vendeurs de produits. Dommage.
Trimag. Bimestriel. (Lu : n°13, été 2006)
Revue triathlon et multisports axée principalement sur les courses, et leurs principaux acteurs.
Annoncée comme revue "Running et santé", on lit en effet ici des informations sur la pratique sportice, la nutrition, la santé, mais aussi des infos techniques tirées de photographies, ou sur les derniers vêtements ou nouveautés technologiques associées à la course à pied. C'est intéressant et bon enfant, même s'il y a quelques imprécisions ou ambiguités (des kilogrammes notés k, une affirmation que la longueur et l'intensité des séances n'influent pas sur la perte de poids…). C'est bien fait et probablement plus varié que les revues traditionnelles (l'article sur les surdoués du sport est intéressant et à contre-courant des entraînements de plus en plus surchargés). Mais dans le détail, on peine un peu à séparer l'avéré du supposé, ainsi que les articles de fond des publicités, ce qui est dommage.
Une sorte de Sport et vie recentré sur la course à pied, les références scientifiques et le dopage en moins.
Revue Ultrafondus (ref : n°65)
Passionnée par les courses de plus de 42km, cette revue reste intéressante pour le coureur de plus courtes distances. Les récits de course/aventure sont impressionnants, et les interviews bien menées. Dans ce numéro, l'article sur l'utilisation des technologies de communication pour le coureur est fort intéressant.
Sites web
Sites généraux
Running mag. Le site de la course à pied (mais aussi du triathlon) en Midi Pyrénées.
Le club de Lescure d'Albigeois : site de mon ex-club. Composé de très bons coureurs hors stade (les meilleures féminines du département sont ici) et surtout de bons vivants, ce club est un régal de par sa joie de vivre, sa philosophie du sport... et l'ensemble de ses membres ! Ça manque un peu de "jeunes" ;-), mais les "vieux" donnent du fil à retordre et sont en fait bien attachants !
La page de VO2 endurance. Avec des articles techniques et physiologiques riches et variés ! La revue, quant à elle, est plus axée sur le plaisir de courir, sur les paysages à découvrir, les cultures et les photos. On y trouve aussi quelques programmes d'entraînement de champions, à étudier mais pas à appliquer ; les séries de 5000m à 20km/h sont réservées à une élite !
Onlinetri. Site sur la pratique du triathlon : actualités, informations en tous genres grâce à un forum complet (ne pas s'offusquer de quelques auteurs agressifs, qui rendent ce forum assez désagréable !), les blogs des champions, le matériel, les photographies.
Baignades en France, le site du ministère de la santé avec les baignades hors piscine autorisées, la qualité de l'eau, etc.
Bande-son pour test VAMEVAL
Un lien utile et gratuit, avec une bande son pour réaliser son test VAMEVAL (Léger-Boucher avec bip tous les 20 mètres). À télécharger sur son lecteur mp3, en vérifiant sa vitesse de lecture, et rendez-vous entre potes sur une piste de 400m avec des marques tous les 20 mètres : téléchargement sur le site de jp75018.
Parcours : mesurer, sauvegarder, et plus
Google maps, assez connu, présente une interface très agréable et permet dans son mode "Itinéraire" de sauvegarder le parcours ou de l'envoyer par mail.
le site openrunner. Ce qui est sympa par rapport au Google maps, c'est qu'on peut soit suivre les routes avec très peu de points de contrôle (lors du calcul d'itinéraire, il prendra le chemin le plus court entre ces points qui passe par des routes), mais qu'on peut aussi faire du chemin ou hors chemin sur les cartes IGN (le chemin est alors constitué d'une succession de segments reliant les points de contrôle successifs). Possibilité de calculer le profil altimétrique, et bien plus. Je n'ai pas encore tout exploré, n'hésitez pas à me suggérer d'autres sites si vous connaissez de mieux.
Blogs et pages personnelles
Olivier Marceau, champion du monde courte distance 2000, vice-champion du monde de X-Terra 2006 et 2007. Mon blog préféré ! Haut niveau, mais surtout un bel esprit dans la pratique de sa discipline. Et des résumés de course rigolos, bien écrits et intéressants, (l'ironie y est maniée avec talent) ce qui est malheureusement une exception dans les sports d'endurance. Un petit reproche : l'humour donne l'impression que les entraînements sont assez peu organisés, avec des charges tout le temps énormes...
Le Plaisir de Nager Un blog bien écrit et documenté sur les techniques de nages, comment progresser, analyser, etc. Très intéressant.
"L'esprit du sport". Ex-journaliste à l'Equipe, ironman amateur, P. Boutreau nous parle de sa vision du sport, des "petits" sports comme l'équitation, le badminton, le squash ou le football féminin, mais aussi de cinéma, de jolies femmes, etc. C'est plaisant, mis à jour assez régulièrement, et bien fait.
Patrick Vernay. Meilleur triathlète Ironman français. 10e des triathlons d'Hawaï 2006 et 2007, 5e en 2009, son blog est bien écrit et parfois instructif. Sérieux, il amène des éléments de réflexion intéressants sur ce sport professionnel (lire notamment son billet sur Hawaï 2007, éloquent !). Un peu trop de "pub" pour ses sponsors peut être, mais il faut bien qu'il gagne sa vie.
Irina Kazakova. Le site n'est manifestement plus maintenu, mais il fournit encore des plans d'entraînement personnalisés à partir de votre âge, et de vos meilleures performances récentes sur 10 kilomètres, semi-marathon et/ou marathon (les plans de running mag).
Jean-François Demeyre (et son Yéti). Site consacré en partie à la pratique du VTT, avec des informations techniques, des coins agréables à découvrir près d'Albi, des itinéraires bien décrits, des photos...