L'objet de cette page est de présenter les films ou des salles de cinéma, pas forcément très connus, et que je trouve intéressants. Histoire d'élargir vos DVDthèques !
Trouvez ici quelques-uns des films qui m'ont le plus marqué. Non pas pour faire un n-ième classement sans intérêt, mais plutôt pour que vous cerniez mes goûts et vous vous orientiez plus facilement parmi mes commentaires et les films que je pourrais vous conseiller.
![]() | Un film d'animation rythmé, drôle et émouvant, le tout réalisé en pâte à modeler, ce qui permet un regard plus technique sur le film. Un appel à la Liberté. |
![]() | ![]() | Deux films réalisés par Tim Burton. Des univers romantiques ou poétiques, des exercices de style réussis et dépaysant. |
![]() | Mon premier film au cinéma. J'en garde un souvenir d'émerveillement, tant pour les paysages, la scène onirique de l'ourson, que pour l'histoire de cet ours et de ce chasseur lancé à sa poursuite, et qui vont se rencontrer au bord d'un précipice. Mon regard d'adulte ne s'émerveille pas des mêmes choses, mais il s'émerveille toujours. |
![]() | Un film à suspense français réussi. Alors qu'une compagnie de convoyeurs de fonds est en difficulté, une nouvelle recrue (jouée par Dupontel) fait son apparition pour remplacer un décès. Mais qui est-il : un infiltré chargé de préparer les prochaines attaques ? un flic qui cherche une éventuelle "balance" chez les convoyeurs ? ou alors ?... Un bon scénar', et une belle performance de Dupontel ! |
![]() | Cadre depuis plusieurs années, ce personnage (joué par un Garcia remarquable) connaît tous les rouages du recrutement ou de l'entretien d'embauche. Licencié, il sait qu'il est dorénavant un peu vieux. Il lui vient alors à l'idée de publier une fausse offre d'emploi afin de recevoir les dossiers de ses concurrents potentiels, et de trucider ceux qui seraient embauchés à sa place. Derrière un "pitch" qui pourrait passer pour fable, un film social et humain, à la fois dérangeant et juste. Le "passage à l'acte" du cadre et la progression de l'histoire font alterner malaises et scènes décalées, avec un sentiment final désagréable... bien proche de la crise d'identité de la société actuelle. |
![]() | Une comédie avec le François Pichon de Wéber à mourir de rire, où tout est génial : scénario, dialogues, jeux des acteurs, musique, réalisation, ... Gé-nial ! |
![]() | Une histoire d'amour intemporelle, magnifiquement réalisée par Schumacher à partir de l'opéra moderne éponyme. Inspiré du roman de Gaston Leroux. |
![]() | Un film qui rend hommage à l'Esprit Sportif, en se basant sur l'histoire du sprinter écossais Eric Liddell. Un peu lent parfois, mais la bande originale et l'histoire sont tellement belles qu'il faut voir ce film, bien loin de certaines horreurs transportées par le sport moderne... |
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César du meilleur film en 2005, ce film est juste, instructif, émouvant. Dans une cité HLM, Krimo s'éprend de Lydia qui répète une pièce de Malraux pour le spectacle de fin d'année. Scénario, jeu des acteurs, mise en scène, tout est juste et touchant. Cela va bien au delà de la description de la banlieue, de ses règles et de son respect, cela nous apprend à vivre mieux, peut-être... |
![]() | Un film juste et beau. D'autant plus émouvant que ce temps semble révolu... |
![]() | Un appel à l'espoir et à la liberté. Surprenant et Ma-gni-fique ! |
![]() | Du grand Edouard Baer ! Tout me plaît dans ce film, de la scène d'ouverture à sa conclusion, de sa vision de l'amour à la vie d'auteur-nègre raté du personnage, de ses déboires à sa copine vibrante de spontanéité, de cette manière de bafouiller à la Scène du sanglier, tout, j'vous dis... |
![]() | Surprenante et prenante, l'histoire de cet entraîneur de boxe qui va accepter d'entraîner et d'accompagner jusqu'au bout cette petite "baby". Derrière une entame qui reste longtemps classique (on se croirait dans un Rocky au féminin...), ce film rebondit et nous prend aux tripes. Son sens (ou peut-être son non-sens réaliste ?) nous apparaît dans les dernières minutes, nous rendant les deux personnages principaux riches et troublants. On ressort de ce film bouleversé. |
![]() | Un film fleuve (6 heures) sur les aventures d'une famille italienne qui traverse l'Histoire de son pays des années 1960 aux années 1990. Riche et émouvant, même si on peut discuter de certains "oublis" historiques. |
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Respect au réalisateur et à l'acteur principal, qui évitent les clichés du "Survivor sur son île déserte que la solitude abonnit" ! Tom Hanks joue admirablement cet ancien cadre obnubilé par l'heure, seul survivant d'un crash sur une île déserte. Il maintient l'attention et l'intérêt pendant des dizaines de minutes sans prononcer un mot. Mais surtout, c'est le sauvetage et le retour au monde "civilisé" qui m'ont le plus plu. Tout en nuances, on se rend compte que le personnage, bien que fêté par toute son entreprise, n'aura peut être jamais été aussi seul qu'après avoir quitté son île solitaire. Sa femme a refait sa vie, il ne peut plus discuter avec son compagnon d'infortune, ballon de volley. Juste et poignant. |
![]() | Un écrivain raté et désespéré part pour une semaine enterrer la vie de jeune célibataire de son ami acteur à qui tout réussi. Mais au travers de vignobles réputés, nos deux antihéros vont rencontrer bien plus que quelques litres d'alcool, et ce parcours initiatique va révéler et chambouler leurs deux existences. Un road-movie sensible et drôle, empreint de doutes et de romances. Les (quatre...) acteurs sont géniaux, tout comme le scénario, et même si on n'est pas toujours sûr de la sincérité de l'acteur, son personnage n'en est que plus riche. |
![]() | Un bijou de poésie, "Toto le héros" est mon film préféré. Vous pouvez tout discuter sur ce site mais, siouplaît, ne touchez pas à mon Toto ! |
![]() | Un film référence qui a révélé Jack Nickolson. |
Les commentaires apparaissent petit à petit. Ils prétendent juste vous aiguiller sur un film... ou vous en détourner.
Noir et surprenant. Un scénario dense à souhait, et qui laisse pourtant tout le temps au spectateur de douter des personnages et de leurs sentiments. Au final on s'attache à ces personnages, bons ou méchants, et on est aussi remué qu'ils le sont. Impressionnant !
Une bande musicale "jazzy" et tout l'humour de Woody Allen au service d'une fable agréable, tordant le cou à toutes ces biographies (forcément) éloignées de la réalité. Un regard sur une époque bénie, sans people-isation.
Un bon film de Tim Burton, avec des effets spéciaux discrets et réussis, des interprétations géniales et tout l'univers de Lewis Carroll.
Un film à suspense français réussi, avec une chute finale imprévue mais somme toute logique. De bons acteurs.
Pour avoir accosté dans un train une belle femme, amie d'un truand recherché, un homme (Y. Attal) se retrouve menacé par une mafia et traqué par la police. Pourtant, il VEUT revoir cette femme inconnue et mystérieuse...
C'est toujours un peu pareil, avec Tarentino. Des dialogues longs-longs-longs de qualité variable, mais aussi une joyeuse irrévérence au cinéma "moderne", à ses clichés et ses méchants, une bonne B.O. et des scènes qui à elles seules valent le prix du ticket d'entrée. Ici on suit des filles sexy dans leurs voitures, et les poursuites finales sont géniales. Et puis, Tarantino s'amuse, à vieillir sa pellicule, à faire sauter la couleur, à rater les changements de scène, et tout ceci est par moment bien jouissif. A voir en V.O., pour l'accent qui fait parti du spectacle.
Un film à voir pour l'ambiance. Un flic à la retraite atteint d'Alzheimer (Dussollier, excellent comme d'habitude), arrive dans un centre d'accueil. Nouveau monde, mais il ne perd pas ses habitudes : et après le décès de malades, il se persuade qu'il doit trouver leur assassin... Bien plus que l'enquête, ce qui est intéressant est de se demander si cette enquête est fondée ou si notre flic perd la boule (et à quel point). Fin un peu brusque peut-être (on a le sentiment d'assister à l'adaptation d'un roman plus riche), mais une autre assez bonne surprise après Le convoyeur, du même réalisateur.
Un film de S-F. diabolique, à l'ambiance oppressante et insinuante. Impossible de rester insensible ! Certains diront plus tard que les frères Wachowski ont repompé "Dark City" pour Matrix, ce qui est au moins partiellement faux, mais reste un bel hommage.
Un matin, un homme se reveille dans une chambre d'hotel. John Murdoch découvre qu'il est recherché pour une série de meurtres sadiques. Cependant, il ne se souvient de rien. Traqué par l'inspecteur Bumstead, il cherche à comprendre et part à la recherche de son identité. Il s'enfonce dans un labyrinthe mystérieux où il croise des créatures douées de pouvoirs effrayants. Grâce au docteur Schreber, Murdoch réussit a se remémorer son passé et la série d'atroces assassinats dont il est le suspect numéro un.
Intéressant et émouvant. Un quarantenaire décide de plaquer vie professionnelle, familiale et amicale, du jour au lendemain. C'est drôle si on veut car il souffle un vent de liberté, mais surtout dérangeant (car violent, même avec sa femme et ses enfants) et assez incompréhensible. La seconde partie, en Irlande, éclairera la première, même si la fin paraît un peu facile. Un excellent Dupontel, un bon film, qui donne envie de lire le roman d'origine (mais en fait il vaut mieux éviter).
A voir pour la prestation de l'acteur principal (Eminem) et éventuellement pour la musique, cette histoire de blanc pauvre qui cherche à faire sa place dans le monde des rappeurs noirs.
Emouvant et réussi, ce film magnifiquement interprété par V. Paradis et G. Depardieu, sur l'air envoûtant de Gainsbourg. Une histoire de famille oscillant entre trahison et humanisme.
Voir commentaire dans la rubrique lecture.
Documentaire sur une classe unique, dans une école primaire en milieu rural isolé. Juste et touchant. Sur l'éducation, la vie en société, la vie quoi !
Une histoire d'amour vive et déjantée, avec des personnages divers auxquels on peut s'attacher. Des situations atypiques à mourir de rire, ou à verser une pitite larme. Bande musicale géniale.
Et oui c'est du cinéma classique, où l'on n'a pas une improbable surprise toutes les minutes ni 10 plans par seconde, mais c'est rudement efficace. Le scénario, la réalisation comme le jeu de Clint Eastwood rendent ce film prenant, plutôt intelligent, et bien émouvant finalement. Simple, et un peu obligé pour que le scénario tienne la route ; mais efficace, car le personnage nous surprend à faire preuve d'intelligence après le pire moment. À voir.
Vraiment réussi, cet opus, car même si on sent que le livre doit être beaucoup plus riche, et qu'on a manqué de temps pour nous expliquer ne serait-ce que le sens du titre, on passe un bon moment, avec de beaux effets visuels, un bon jeu d'acteurs, et une histoire compréhensible (même pour ceux qui n'ont pas lu le livre).
Très bien interprété, ce film aux allures pépère-réalistes est fort troublant. Car si on ne peut douter que Harry, cet "ami", est complètement barge, on ne peut lui enlever un côté salvateur (comparez la scène d'ouverture et la scène finale...). Troublant, je vous dis...
Un thriller policier de Michael Mann, opposant le flic usé (Al Pacino) au gangster (qui se voudrait) sans attache (De Niro). Le mafiosio est ici à mi chemin du bon patriache de Coppola et du véritable voyou sanguinaire. Les parcours opposés, liés et finalement bien similaires de deux personnages sont intéressants, et le film de 3 heures est de plus en plus prenant. Pas génial donc, mais pas mal du tout dans le genre.
Des points communs avec L'échiquier du mal, de Simmons, même si ici le Talent est le fait d'être Chanceux (ce qui fournit des scènes délirantes mais très esthétiques lors des "concours" de Chance). Troublant et prenant.
Lent, mélancolique, pour vivre ce sentiment de solitude. BO idéale dans ce registre.
Une histoire simple, belle et émouvante, qui se révèle dans les dernières minutes. Tout simplement admirable, même si certaines scènes sont tirées par les cheveux !
Le sujet -après la mort de sa femme, un agriculteur français va "acheter" une femme d'europe de l'est- se prêtait facilement au navet. Et pourtant, cette comédie romantique, première réalisation d'Isabelle Mergot est une réussite, riche en humour, émotion et dynamisme. Il y a bien une ou deux scènes maladroites (même si les romantiques apprécieront), mais l'ensemble est fort agréable. Blanc est magistral en vieil agriculteur bourru dont le coeur va chavirer, et l'actrice principale est juste et au sourire juste ravageur.
Un bel exercice de style de Benchetrit, auteur de Comédie sur un quai de gare ! Belles images en noir et blanc, et quatre actes où des gangsters ratés et désabusés nous amusent, leurs histoires se croisant dans une cafétéria isolée au bord d'une nationale. On y reconnait ça et là du Chaplin, du Tarentino, du Lautner ou du Deschiens. On y voit des belles gueules d'acteurs (Rochefort, Baer, Bashung (!), Terzieff, Kalfon...). On y savoure des dialogues hilarants de réalisme et de dérisoire. Et on est petit à petit pris par un sentiment de tristesse, de mélancolie, on est touché par ces vies ratées et le monde qui les (nous) entoure...
On regrettera juste que les 4 histoires n'interagissent pas plus, cela aurait dynamisé certains moments un peu longs.
Une américaine de 16 ans, enceinte, choisit la famille la plus apte à rendre son enfant heureux. Mais la découverte réciproque va être surprenante... Si elle paraît excentrique la Juno, c'est qu'elle est tout à la fois détachée et sensible à l'autre. Et cette petite comédie indépendente aux excellents acteurs offre des personnages consistants et "humains", grâce à un scénario intéressant. Un petit bijou !
Déroutante, dérangeante, étrangement désagréable, cette histoire de voyage dans le temps, de fin du monde inéluctable sous forme de virus quasi mortel (un humain sur dix survivra et se réfugiera sous terre...), cette analyse de la folie humaine. Le fait même que les personnages doutent jusqu'au bout du drame qu'ils imaginent le rend plus réel, plus palpable, et ce n'est que parce que cette fin du monde est annoncée pour 1996, qui est dorénavant passé, qu'on peut souffler un peu. Les acteurs (Bruce Willis et Brad Pitt en tête) sont remarquables, la musique est oppressante, les couleurs sombres mettent mal à l'aise. Troublant, et donc à voir (déconseillé aux moins de 10 ans et aux âmes sensibles).
Un auteur à succès qui vit reclus dans sa propriété, une jeune et jolie présentatrice de météo, un "fils de" pour le moins excentrique, le tout pas très loin du petit monde de la télévision : cela sent les stéréotypes à plein nez ! Et bien Chabrol et les acteurs, tous excellents, parviennent à nous rendre humains et parfois même sympathiques tous ces personnages... qui ne le méritent pas. Non seulement la moindre phrase respire l'arrière-pensée louche, mais en plus la plupart des personnages ont un lourd passif inavouable, d'autant plus troublant qu'on apprendra l'essentiel sans en voir une miette. Mélange d'écoeurement, de drame, et d'humanisme, un film maîtrisé, pour amoureux du genre.
Un film lent, mélancolique et assez tendre. Réalisé en 1981, on y voit pour la dernière fois Henry Fonda, accompagné de la géniale Katharine Hepburn et de Jane Fonda. Si l'histoire de la réconciliation tardive d'un père et de sa fille n'a rien d'exceptionnelle, le personnage du vieillard perdant la mémoire et sentant la fin approcher est juste et touchant. Et puis, autant l'avouer, son "humour" pince-sans-rire et son (auto)-dérision permanente m'ont rappelé feu mon grand-père, et du coup une petite larme m'a accompagné tout au long de la seconde partie du film. Pour sentimentaux.
Un honnête film d'action-business, qui n'a rien à envier aux films américains du même genre, mais qui souffre parfois de leurs défauts (montage hyper saccadé des scènes de combat par exemple). Un bon moment, pour ceux qui connaissent la Bédé ou ont bien lu le synopsis, et qui ne sont pas passionnés par les scénarii hyper compliqués (ici c'est totalement plausible et simple à comprendre).
Encore un très bon Pixar, plein de poésie, d'émotion (magnifique scène d'ouverture !) et d'habileté technique. Un peu dommage que les "hypothèse de travail" soient multiples (maison pouvant voler avec des ballons, collier permettant aux chiens de parler, "autruche" multicolore, …), mais tout cela reste un très bon moment, qu'on peut se contenter de regarder en 2D.
Une magnifique histoire tout en retenue qui nous mène, après un début calme, à la larme finale. La proximité géographique (l'Allemagne) et historique (années 80) fait réfléchir.
Réjouissant, musicalement magnifique (et rien que pour cela, il faut le voir/l'écouter au cinéma), bien interprété, simple mais juste, les qualités ne manquent pas à ce film pour qu'on en ressorte le baume au cœur. Dans une ambiance un peu folle, on découvre des personnages qui n'agissent pas souvent pour les raisons qu'on imagine, mais qui nous sont malgré tout ce qu'ils ont pu faire bien proches. Et au passage, on en égratine quelques uns (PCF, restaurateur parisien, etc). Le tout se termine de manière émouvante sur le Concerto pour violon (Allegro moderato) de Tchaïkovski.
Deux histoires principales se mèlent dans ce film ; celle du Maestro, qui a été déchu de son statut de maître d'orchestre du Bolchoï il y a 30 ans et fait dorénavant le ménage, qui trouve une occasion de remonter clandestinement son orchestre d'alors pour faire un concert triomphal à Paris. Et celle de cette soliste qu'il choisit, avec qui il a des liens forts.
Tiré de l'œuvre de Sempé et Gosciny, on retrouve dans ce film une belle brochette d'acteur et le ton, l'humour désuet du livre initial. Un ensemble réjouissant d'incompréhensions et de comiques de situation qui distillent un doux parfum, probablement parce que si les personnages de ce film ne se comprennent pas toujours et se font souvent de fausses idées sur leur prochain, ils agissent toujours sans méchanceté, et avec une certaine innocence. Réconfortant et savoureux.
Un bon petit film bien stressant. Un film "d'horreurs", sauf qu'on ne voit rien... ce qui est bien plus efficace. Une réussite basée sur une trame classique : Une bande d'ados, caméra à l'épaule, partent enquêter dans une mystérieuse forêt. Par contre les suites sont quelconques et à ignorer.
Une rude mais belle histoire d'hommes, comme on n'en voit plus guère de nos jours. Riche et poignante, cette histoire sur la vengeance, le pardon, l'oubli, l'amour, le jeu, l'amitié et tant d'autres sentiments. Magnifiquement interprété par Lino Ventura, Bourvil, et les autres, tout est au rendez-vous de ce grand drame de la vie, pas facile à résumer en quelques mots.
5 jours décisifs dans la vie d'une famille. Plaisant, bien fait (les personnages gardent leurs zones d'ombre ou leurs mauvais côtés), et finalement hyper émouvant, on se laisse gagner par cette histoire réaliste. On n'en garde pas un souvenir durable, mais ça chamboule lors de la vision !
Filmé à la Chicken Run, avec des personnages articulés qu'on a déplacés entre chaque prise, ce film inspiré d'un recueil de nouvelles nous propose différentes petites histoires tour à tour troublante (l'Ange), émouvante (le petit garçon et sa tirelire), hallucinante (l'amoureux de la top model), édifiante (l'ex copain de l'institutrice, envahi par des personnages adulescents de 3 cm). Un univers à part entière, assez étrange et envoûtant, qui peut s'apprécier comme un simple monde délirant, mais où tout aussi peut être ramener à une réalité plus ou moins gaie, plus ou moins réaliste. Car le bon et le mal se mélangent ici étroitement, et les lectures métaphoriques sont nombreuses et à tiroir. Uniquement pour adulte, il est assez facile de deviner si vous allez aimer : si vous êtes fan de l'affiche et du premier extrait proposé sur Allocine, (scène d'ouverture de la demande de cigarette), allez-y. Sinon passez votre chemin, vous risquez de ne pas entrer dans le film.
Dans l'Amérique des années 50, Frank et April Wheeler se considèrent comme des êtres à part, des gens spéciaux, différents des autres. Ils ont toujours voulu fonder leur existence sur des idéaux élevés. Lorsqu'ils emménagent dans leur nouvelle maison sur Revolutionary Road, ils proclament fièrement leur indépendance. Jamais ils ne se conformeront à l'inertie banlieusarde qui les entoure, jamais ils ne se feront piéger par les conventions sociales.
Pourtant, malgré leur charme et leur insolence, les Wheeler deviennent exactement ce qu'ils ne voulaient pas : un homme coincé dans un emploi sans intérêt ; une ménagère qui rêve de passion et d'une existence trépidante. Une famille américaine ordinaire ayant perdu ses rêves et ses illusions.
Décidée à changer de vie, April imagine un plan audacieux pour tout recommencer, quitter leur petite routine confortable dans le Connecticut pour aller vivre à Paris...
(allocine.fr)
C'est joliment fait bien qu'un peu lent, et surtout dès la seconde scène, on se doute qu'il y a de l'eau dans le gaz du couple DiCaprio-Winslet (qui était plus jolie quand elle était "ronde", avis personnel) et on sent que ça va mal finir pour eux, même si on se demande comment. Et si on se demande qui est trop lâche, qui est trop utopiste, ce qui fait que ça ne fonctionnera pas. D'autant que quand on vit à Paris, on doute que ce soit l'Eden qu'elle semble représenter jusqu'à ce qu'un personnage avoue :Tu sais, là-bas, ils sont comme nous...
Et c'est effectivement en larmes qu'on termine, les séquences finales ne faisant rien pour nous redonner la pêche. C'est beau, mais c'est tristement réaliste et réellement triste. Faut aimer le genre ! (moi j'aime bien)
Réalisé en 1953, ce film regorge de gags visuels et d'un humour tendre et désuet. A découvrir, calmement, poétiquement... ces vacances avec les petits travers de tout un chacun, décrits finement et gentiment.
Histoire fantastique que celle de Benjamin Button, qui naît tout ridé et avec les symptômes de vieillesse, et rajeunit au cours du film et du temps. La trame est finalement assez classique, mais les effets spéciaux sont géniaux (on y croit tout du long) et les acteurs assurent. Et on évite l'écueil de l'amour exclusif et éternel que me faisait craindre la bande annonce. Alors bien sûr, on peut regretter que Benjamin Button soit finalement assez normal malgré sa décisive différence, on peut regretter les passages à la Forest Gump ou à la Amélie Poulain, on peut regretter que toutes ces petites choses si humaines (pertes de proches, amour caché ou déçu, peur de perdre l'amour de ses parents lorsque le petit frère arrive, etc.) mènent à tant de scènes larmoyantes, mais on peut aussi savourer ces 2h35 de cinéma agréables, tous ces petits clins d'yeux (la maison de retraite qui devient un orphelinat, la traversée de la Manche à la nage, …) sans arrière pensée.
Le tournage du film Don Quichotte de Terry Gilliam, qui n'est jamais sorti, comme on le découvre dans ce documentaire. Et on le regrette à la vue de ce making-of, tant tout semblait réuni pour en faire un chef d'oeuvre. Une intéressante perception de l'envers du décors cinématographique, au travers de ces mésaventures successives.
Impressionnant, ce documentaire de et sur le mime Marceau. Ses pantomimes sont follement drôles ou expressives, mais surtout le regard du mime porté sur le monde nous en apprend beaucoup sur son évolution. La voix de Marceau nous porte et nous émeut.
Scénario, réalisation, jeu des acteurs, et surtout Effets Spéciaux de folie ont marqué à jamais le cinéma. Ce film devenu culte (je l'ai vu plus de 10 fois je crois) est incontournable, même si la fin est un peu rapide. Mais tout est ambitieux, comme l'utilisation de la teinte verte lorsqu'on est dans la Matrice, que tout publicitaire rejetait jusqu'à présent puisqu'elle met le spectateur mal à l'aise. Mais trève de balivernes.
De la même manière qu'il faut fuir les opus 2 et 3, il vous faut louer ce film, vous isoler du monde, vous installer dans votre fauteuil avec vos certitudes et vos neurones et, telle Alice au pays des merveilles, suivre Matrix et son lapin blanc. Toc, Toc, Toc...
Quand le montage est original ET qu'il sert le scénario, on otient souvent un grand film, ce qui est le cas ici. Le personnage que nous suivons souffre de perte de mémoire immédiate. Il oublie ce qu'il vient de faire et ce qui vient de lui arriver. Le spectateur le suit par petites séquences en remontant le temps. Comme il n'a pas vu la séquence présentant les minutes précédentes, il est comme le personnage, sans mémoire immédiate. Sauf qu'en découvrant la scène chronologiquement précedente, celle qu'on vient de voir change tout à fait d'apparence. Petit à petit, on reconstitue le puzzle de la vie de cet homme qui, grâce aux quelques tatouages qu'il se fait pour conserver la mémoire des indices qui servent sa cause, et à l'aide d'un flic qui le suit, veut venger sa femme des meurtriers qui l'ont violée.
Le premier film hollywoodien avec dans le rôle principal une actrice massive, tournant le dos aux canons de la beauté. Et une interprétation magnifique. Voir aussi le livre original de King.
Non, ce n'est pas une suite de Monstres et compagnie, réalisé par les studios concurrents Pixar. C'est d'ailleurs comme souvent moins réussi (à l'exception de Shrek peut-être qui était joyeusement irrévérencieux), même si cela reste un bon divertissement, plutôt pour enfants. La version cinéma 3D offre quelques belles surprises (la scène de Jokari et celles dans l'espace), mais l'effet est trop peu exploité, et on préfèrera le cinéma 3D et/ou dynamique du Futuroscope.
C'est drôle, c'est émouvant, ce sont de magnifiques images de synthèses (le shader permettant de faire les poils du monstre était révolutionnaire à l'époque), le scénario est inattendu et super intelligent. Assurément le meilleur Pixar à ce jour, et un excellent film d'animation à ne pas manquer !
Très belle adaptation du roman d'Harlan Coben, réutilisant sa trame et son action, et magnifiant par l'image l'amour du docteur Beck pour sa femme.
Un film ultra-violent, mais non dénoué de tout intérêt. Ames sensibles s'abstenir.
Un parisien malade à mourir commence à s'intéresser à ses coexistants. Un film-chorale sur le besoin de savourer et de s'ouvrir aux autres... sauf que les existences des personnages restent lointaines, froides, superficielles... parisiennes, quoi ! Les acteurs sont géniaux (vraiment), on retrouve par ci par là le talent et la folie de Klapisch, mais le sentiment qui prime est la dé-prime, l'isolement et l'indifférence. Critique d'un de mes accompagnants en sortant : "Ca ressemble trop à la vraie vie : le mec est amoureux à se suicider et tout le monde s'en fout. Et la seule qui tente de vivre un peu sa vie la-dedans, elle se tue."
Une petite comédie "regardable" mais assez décevante. On prend plaisir à suivre Baer et Baye, mais on oublie vite l'histoire qui s'essoufle trop rapidement, peut-être en ne faisant qu'effleurer de trop multiples intrigues. (De plus le gag du syndrome "je dis des gros mots" devient éculé, dommage même si l'actrice Mélanie Bernier est ravissante).
Une réussite jubilatoire et sensible que ce premier film de M. Boujenah. Un viel homme souhaite faire un voyage avec ses trois fils qui sont en froid, et s'invente pour les réunir une maladie mortelle à court terme. Le scénario est touchant, et les acteurs, surtout, sont magnifiques. A ne rater sous aucun prétexte !
La vie d'une jeune iranienne qui découvre la révolution à Téhéran en 1978, puis une deuxième vie à 14 ans en s'exilant à Vienne.
Un dessin-animé puissant, dynamique, drôle et intéressant, riche de trouvailles visuelles (principalement en deux couleurs, noir&blanc). Une approche émouvante et plutôt agréable de problèmes graves et réels. Un peu rapidement l'héroïne oublie qu'elle se rêvait prophète sauvant le monde ; est-ce la dureté de la vie qui lui fait perdre ses illusions ? C'est en tous les cas dommage, car les scènes avec Dieu(x) sont jouissives.
Un film hallucinant sur un halluciné, un film de dingue qui suit l'opéra rock des Pink Floyd, minute à minute, et envoûte le spectateur, le noie, le dérange. Cet OVNI cinématographique, composé de films, d'animations, de mélange, est réellement à découvrir. Il donne envie, outre de se repasser ce double album, de découvrir le contexte historique, la vie de Roger Waters ou de ses accolytes, ce qu'il a voulu dire ou quelles étaient les idées du réalisateur. On peut aussi se laisser happer par ce flot de musique, de basses et d'images, sans réfléchir, à l'abandon.
A cause de grèves généralisées, deux personnages co-voiturent au travers de la France. Un chef d'entreprise stressé, capitaliste et arriviste (Timsit), et un homme énigmatique et apparemment cool, pour qui la grève est un droit indiscutable (Berling). Situations cocasses ou intrigantes, la découverte mutuelle est intéressante et assez déroutante.
Une comédie étrange, vaguement sociale, qui peut faire réfléchir. Ce n'est pas toujours très dynamique, mais les 2 acteurs sont très bons.
Encore une réussite des studios Pixar, qui nous régalent en combinant graphismes magnifiques et scénario riche, conservant ingéniosité du rendu et talent narratif. Le logiciel Renderman et ses ingénieurs sont au top (et selon moi supérieurs à Maya qui génère Shrek) : le rendu de l'eau, des poils et des personnages sont magnifiques, la lumière nous fournit une ville de¨Paris belle et photoréaliste, ainsi que des animations réussies (sans capture de mouvement comme indiqué dans le générique). L'histoire se déroule ici dans le monde de la haute restauration française (cocorico) et de ses critiques, et l'ambiance est fidèlement reproduite. Le scénario reste un point fort de l'histoire, alternant humour, suspense, émotion, réflexion sur la société ou la liberté... et des Trouvailles visuelles et de situation géniales, je ne vous en dit pas plus. Un régal, cette ratatouille !
A noter que le titre et sa justification sont typiquement français, comme dans la version originale.
A la fois fidèle à Last exit to Brooklyn et original, ce film tourné à la manière d'un long clip nous retourne.
Un film de et avec Gérard Jugnot, comédie tendre maîtrisée, du temps où les anciens du Splendid n'étaient pas encore si riches que ça. A voir avec plaisir !
Ce premier film réalisé par Zabou Breitman est particulièrement touchant et réussi. Le duo d'acteurs Campan-Carré est excellant. C'est délicat et pudique.
Comme d'habitude des gags et des émotions en continu, et des personnages principaux géniaux. Depuis Shrek, il y a un humour et une irrévérence dans le film d'animation qui souffle sur la poussière du genre ! A voir à la suite des 2 premiers "aux puces" (hahahah), avec ou sans ses enfants. Spécial clin d'oeil à la scène des bébés ogres, magnifique et géniale, car oui, Shrek va devenir Père !!! On pourra toutefois regretter que les personnages secondaires et l'histoire ne soient pas plus riches, le rythme intensif décoiffe mais ne nous remue pas en profondeur.
Un film génial, bien en avance sur notre temps français et son tonnerre déclenché en 2001 par "Le loft" de M6. Où on découvre un Jim Carrey juste, hors de son registre comique extravagant.
Un second film réaliste sur le monde de la police judisciaire, mais cette fois réussi ! Et tout y est pour nous prendre aux tripes, mais on peut souligner la réalisation et le scénario, particulièrement efficaces. Le jeu des acteurs n'est pas en dessous. Un "film de flics" à voir.
Pas vraiment un "coup de coeur", ce film n'en reste pas moins très intéressant. On angoisse en se disant que "ça pourrait nous arriver", et on est agréablement surpris par le coup de bluff final ! Quelques longueurs toutefois, qu'elles soient volontaires ou non.
Drôle, dynamique, nostalgique et émouvant, d'une qualité visuelle encore jamais obtenue (notamment pour l'éclairage, les personnages humains, et les expressions faciales des jouets), ce 3e volet réalisé par Pixar est une réussite. Après Wall-e qui proposait une première partie très réussie, après Là haut qui perdait en vitesse après une magnifique introduction, Toy story 3 est maîtrisé de bout en bout et renoue avec les succès Pixar. Un moment à savourer en famille.
Dans Toy Story, les jouets sont de vrais personnages qui ne se désaniment qu'en présence d'humains. Andy, le petit garçon qui emmenait ses jouets dans de folles aventures, a dorénavant grandi. Il quitte sa chambre pour l'Université, et va devoir remiser ses jouets au grenier, ou les jeter. Partagés entre le sentiment d'abandon et leur attachement pour Andy, les jouets se retrouvent dans une crèche, nouvel univers dominé par un gros nounours qui sent la fraise…
Une comédie "TF1"(1), avec quelques répliques et situations drôles, mais des personnages stéréotypés à l'ennui, comme le "gentil chef d'entreprise qui a réussi grâce à l'argent de sa femme, qui a une maîtresse et qui en a marre". Bof, bof.
(1) Lisez Mon enfant n'est pas un cœur de cible et vous verrez de quoi je parle.
Une fable déjantée et drôle qui dénonce une société de consommation et de stéréotypes.
Un film français qui allie avec réussite ultra-réalisme et libertée métaphorique, pour nous présenter les destins croisés, dans l'univers carcéral, de ce petit arabe illettré et sans famille ni ami, et de ce mafioso corse qui règne en parain sur sa prison, d'où il continue à gérer ses "affaires" marseillaises. Une réussite pour qui s'intéresse au sujet, et n'est pas allergique une ou deux scènes violentes et sanglantes.
Un film à l'humour so british, à la fois déjanté, décalé, avec un second degré riche d'enseignements. La petite commune et surtout deux de ses omniprésents "vieux" sont en émoi lorsqu'ils apprennent que l'un de leurs peu nombreux concitoyens a gagné la cagnotte au Loto. Avec une logique implacable, l'aventure commence alors...
Un film culte, pour ses acteurs, son montage, et le scénario ficelé serré et sa chute finale. Un peu difficile si on veut tout tout comprendre (il m'a fallu trois visionnage), mais un petit bijou de cinéma à l'américaine.
Excellent ! Le dernier Pixar relève avec succès des défis énormes : réaliser un film où on se prend d'affection pour une histoire d'amour entre 2 Robots, nous émouvoir avec des scènes sur une Terre dévastée et sans un mot pendant plusieurs minutes, nous faire réfléchir sur notre condition d'homme... Comme d'habitude, c'est beau, c'est drôle, c'est émouvant, c'est intelligent, c'est un bijou ! La seconde partie est toutefois un tout petit peu plus lente et convenue.
J'apprécie aussi les films suivants, avec Albert Dupontel (dans des genres très différents !) :