Dans le cadre de la prolongation de la durée de vie des structures aéronautiques, des méthodes de réparations sont mises en oeuvre. Parmi celles-ci, les patchs composite collés utilisés comme réparation de structures métalliques fissurées présentent de nombreux avantages et ont déjà été largement utilisés, en Australie notamment, sur des structures secondaires, c'est à dire dont la rupture n'entraîne pas nécessairement la perte de l'aéronef. L'utilisation de cette méthode pour des pièces primaires serait bien évident très intéressante d'un point de vue mécanique mais se heurte pour l'instant à des contraintes de certification non remplies, qui demandent, entre autres, une assurance de la qualité du collage : sur ce point, le domaine du CND pourrait apporter des réponses.
Cette intervention présentera tout d'abord les travaux réalisés au sein de DGA-TA sur les CND appliqués aux patchs composite collés, en termes de détection de délaminage, de porosité ou encore de défauts de colle. Les exigences de la certification en aéronautique seront alors abordées et les manques actuels mis en évidence. Enfin, quelques options envisageables pour obtenir la certification des collages et le rôle du CND seront présentées.